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Notes de cours avant mi-session (Déviance sociale et dépendance), Study notes of Social Pathology

Les "Notes de cours avant mi-session (Déviance sociale et dépendance)" sont un précieux outil d'apprentissage pour les étudiants qui suivent le cours sur la déviance sociale et la dépendance. Ces notes complètes et bien organisées offrent un résumé clair et concis des concepts clés abordés dans le cours jusqu'à la mi-session. Elles incluent des explications détaillées, des exemples pertinents et des points essentiels à retenir, ce qui en fait une ressource inestimable pour la préparation aux examens et pour approfondir sa compréhension du sujet. Que vous soyez en train de réviser ou que vous souhaitiez simplement consolider votre compréhension, ces notes sont un compagnon d'étude essentiel pour réussir dans ce domaine passionnant de la sociologie.

Typology: Study notes

2017/2018

Available from 09/18/2023

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Déviance sociale et dépendance
Cours 1 Introduction au cours et aux notions de base
La déviance, qu’est-ce que c’est ?
Lensemble des comportements qui s’écartent de la norme sociale
et qui, à ce titre, font l’objet d’une sanction.
Lensemble des conduites et des états que les membres d’un groupe
jugent non conformes à leurs attentes, à leurs normes ou à leurs
valeurs et qui, de ce fait, risquent de susciter de leur part
réprobation et sanctions
Trois éléments associés :
1. Lexistence d’une norme.
2. La transgression de la norme.
3. Un processus de stigmatisation de la transgression.
La déviance est donc relative, car elle résulte d’un étiquetage.
Lexistence d’une norme :
Norme sociale : Modèle de conduite qui est propre à un groupe social
donné et qui est appris au fil du processus de socialisation. Ex : Manger
avec des ustensiles.
Norme juridique : Modèle de conduite issu du droit dans une société
donnée. Ex : Les limites de vitesse.
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Déviance sociale et dépendance

Cours 1 Introduction au cours et aux notions de base

 La déviance, qu’est-ce que c’est?

L’ensemble des comportements qui s’écartent de la norme sociale

et qui, à ce titre, font l’objet d’une sanction.

L’ensemble des conduites et des états que les membres d’un groupe

jugent non conformes à leurs attentes, à leurs normes ou à leurs

valeurs et qui, de ce fait, risquent de susciter de leur part

réprobation et sanctions

Trois éléments associés :

1. L’existence d’une norme.

2. La transgression de la norme.

3. Un processus de stigmatisation de la transgression.

 La déviance est donc relative, car elle résulte d’un étiquetage.

 L’existence d’une norme :

Norme sociale : Modèle de conduite qui est propre à un groupe social

donné et qui est appris au fil du processus de socialisation. Ex : Manger

avec des ustensiles.

Norme juridique : Modèle de conduite issu du droit dans une société

donnée. Ex : Les limites de vitesse.

 La transgression et la stigmatisation :

La stigmatisation revient à disqualifier un individu ou une catégorie

d’individus. Elle implique une réaction qui prend la forme d’un contrôle

social.

 Qu’est-ce que le contrôle social?

Le contrôle social réfère à l’ensemble des dispositifs employés dans une

société pour assurer le respect des normes sociales (cohésion sociale). Il

peut être interne ou externe, formel ou informel, associé à des sanctions

positives ou négatives

 La relativité de la déviance :

Relativisme = la position d’après laquelle les normes et les valeurs sont

variables et dépendent de chaque société.

Cette relativité peut être en fonction des situations et circonstances, du

statut ou du rôle de son auteur ou du contexte normatif dans lequel il est

posé.

 Les normes sont socialement construites et varient dans le temps et selon

les cultures. Ex : Le tabac.

 La déviance : un continuum de rupture avec les normes sociales

 Une rupture élevée=Tuer son voisin.

 Une rupture faible=Chahuter en classe.

Synthèse Cours 1

Cours 2 Survol historique des théories explicatives de la déviance et de la

délinquance

A. Les théories centrées sur le déterminisme

1. Les théories déterministes centrées sur les anomalies individuelles

1.1 Les théories biologiques : Lombroso décrit la déviance comme un

phénomène naturel, déterminé par l’hérédité (criminel-né). Il étudie les

caractéristiques physiques et établit des paterns. Par rapport à ces

théories, on s’intéresse aujourd’hui plutôt aux facteurs hormonaux et

neurologiques en lien avec la délinquance. Ces théories ont plusieurs

limites et ne peuvent expliquer la délinquance à elles seules.

1.2 Les théories psychologiques : Elles recherchent des explications à la

délinquance dans la personnalité ainsi que dans le développement

cognitif, moral ou intellectuel de la personne. La psychanalyse s’intéressa

aussi au fonctionnement psychique des délinquants. Kohlberg s’intéressa

par la suite à la délinquance et le jugement moral : Il affirma qu’un

jugement moral déficient pouvait mener à la délinquance. Par la suite,

certains auteurs soutiennent que les délinquants sont généralement

moins performants aux épreuves d’intelligence que les non-délinquants.

Toutefois, les études récentes sur la question considèrent que le QI

n’aurait seulement qu’une influence indirecte sur la délinquance.

Également, certains d’entre eux nous ont démontré tout le contraire…

1.2.1 Les théories de la personnalité criminelle ou délinquante : Le noyau

central de la personnalité criminelle se compose de 4 traits qui

interagissent : l’agressivité, l’égocentrisme, la labilité et l’indifférence

affective. Ce serait l’accumulation de ces traits qui permettrait de

différencier les délinquants des non-délinquants.

Aujourd’hui, la recherche d’une personnalité criminelle a été

abandonnée, sauf pour des crimes spécifiques (pédophilie, meurtre en

série, etc.). Beaucoup de travaux en criminologie se sont toutefois

intéressés à la personnalité des délinquants, souvent qualifiée

d’antisociale, ce qui mène à un raisonnement circulaire. Dans la pratique

clinique, certaines caractéristiques demeurent toutefois associées au «

délinquant habituel » : le manque de jugement, l’impulsivité, les

distorsions, la difficulté à apprendre de l’expérience, le faible niveau de

remord et l’analyse dysfonctionnelle des problèmes.

1.2.2 La perspective développementale de la personnalité délinquante :

Trois mécanismes associées au cycle de la conduite déviante :

 L’activation : Plus une personne commence tôt ses activités

délinquantes, plus elles sont abondantes, durables et variées.

 L’aggravation : Plus le délinquant vieillit, plus les délits s’aggravent et

se diversifient.

 Le désistement : Chez la plupart des adolescents délinquants, la

fréquence des délits finit par diminuer. L’atteinte d’un sommet de

gravité peut conduire à l’arrêt de la carrière délinquante, de même

que plusieurs facteurs (ex. stabilité au travail, fréquentations).

B. Les théories centrées sur le libre-arbitre

Libre-arbitre : responsable de ses choix et de ses comportements déviants.

Qualifiées comme rationnelles.

Selon cette perspective, le délinquant serait un individu calculateur, qui

recherche le maximum de satisfaction pour un minimum d’effort.

 Théorie de l’activité routinière : Trois conditions sont associées aux

infractions : Un individu résolu, une cible attrayante et une cible mal

protégée. C’est à la lumière de celles-ci que l’individu fait le cjoix de

commettre un crime, après avoir évalué les + et les -.

Techniques de neutralisation : affirment que les délinquants ont besoin,

lorsqu’ils quittent la légalité, de justifications pour rationaliser leurs

comportements et rendre la situation acceptable. Ces justifications

permettent de neutraliser les interdits sociaux qui empêchent le passage à

l’acte. Elles sont qualifiées de techniques de neutralisation. Les voici :

 Le déni de sa responsabilité : Déclarer être une victime.

 Le déni des dommages : Oui j’ai voler mais je leur ai rendu service. Ils

sont assurés et c’était une vieille TV, maintenant ils vont pouvoir en

acheter une neuve.

 La négation de l’existence d’une victime : (Situation de viol) Elle l’a

cherché elle s’est assise sur mes genoux/ Elle n’est presque pas

habillée/ Elle se promenait seule.

 Condamnation des justiciers : Les policiers/ avocats / juges sont

toutes des pourris de toute manière.

 Invocation d’autorités supérieurs : Secte, religion…

On critique ces théories car elles donnent une explication trop

instrumentale de la délinquance, sans analyser le contexte politique et

social dans lequel elle prend place. Elles expliquent la rationalité de la

délinquance a posteriori , mais le choix de la transgression initiale demeure

inexpliqué. Elles expliquent mal les comportements délinquants qui

semblent relever de facteurs moins rationnels, où la dimension affective ou

situationnelle semble particulièrement importante (ex : crime passionnel).

Conclusion

Chacune de ces théories a des limites, qui font en sorte qu’aucune théorie

n’est généralisable à l’ensemble des comportements déviants. Toutefois, les

différentes théories ne sont pas nécessairement incompatibles entre elles ;

elles peuvent se compléter.

Les modèles intégratifs actuels postulent donc : 1. que la déviance est le

produit de l’enchaînement d’une série de facteurs et de situations et que 2-

la chaîne causale associée à la déviance n’est pas la même d’une personne

à l’autre.

Il faut donc aborder la déviance à l’aide de modèles multifactoriels et

centrés sur les parcours de vie.

Synthèse du Cours 2

personne peut avoir fait un bout de chemin également et avoir développer

des motivations intrinsèques.

2. Évaluation des données en fonction des ressources et facteurs de risques

(Trois angles importants : 1-Le contexte de l’évaluation, 2- les

caractéristiques de la personnes et 3- les caractéristiques de

l’environnement de la personne), selon les modèles RBR ou GLM.

Le modèle RBR est basé sur

 Le risque : -Facteurs statiques facteurs associés au risque de récidive mais

on ne peu pas le changer. Seulement le prendre en compte. Par exemple :

Personnalité antisociale, congruence émotionnelle qui ressemble à celle

des enfants…

Facteurs dynamiques : liés au risque de récidive et on peu les changer. Par

exemple : faible maitrise de soi, mode de vie instable, association avec

pairs déviants, relations instables, consommation, distorsions cognitives…

 Les besoins et la réceptivité.

 La principale critique de ce modèle est l’incapacité à motiver et à impliquer

les personnes condamnées dans la prise en charge (taux d’abandons

importants), car évaluation centrée sur le risque, peu de prise en compte

des forces, manque de motivation interne, peu d’attention aux besoins

non criminogènes et tendances à négliger les spécificités individuelles des

délinquants.

Le modèle GLM (Good Lives Model) est centré sur l’approche humaniste et

le livre-arbitre (capacité de choisir) des individus. Hypothèse de départ : la

commission d’une infraction est une façon inadaptée de répondre à des

besoins humains légitimes ; le suivi doit donc avoir pour but d’aider la

personne à mettre en place d’autres moyens pour répondre à ses besoins

sans nuire à autrui. Double objectif du GLM : 1) Réduire les risques 2)

Définir avec la personne des objectifs pour répondre à ses besoins et ses

valeurs, sans passer par la délinquance.

La classification des besoins primaires :

1. La vie (vie saine, fonctionnement

physique).

2. Le savoir (connaissances).

3. L’accomplissement dans les loisirs.

4. L’accomplissement dans le travail.

6. L’équilibre émotionnel.

7. L’amitié (intime, amoureuse, familiale).

8. La communauté (sentiment

d’appartenance).

9. La spiritualité (trouver un sens à la vie)

5. L’autonomie. 10. Le bonheur.

11. La créativité.

Dans le cas de Dave on dirait pas « faudrait t’arrêtes de consommer pcq c

augmente ton risque de récidive. On devrait plutôt dire « donc toi par

rapport a ton sport ta besoin dune bonne santé, t’as déjà montré que tu

pouvais arrêter de consommer alors… » On passe par ce que l’individu

priorise et ce qui est mobilisateur pour lui.

Une approche combinée :

 L’éco-carte : un outil utile en délinquance

 Établir une image rapide des relations entre le client et les différents

systèmes qui l’entourent.

 Créer un esprit de collaboration entre le client et l’intervenant.

 Identifier les zones à problèmes, les ressources nécessaires et les forces

afin de planifier des actions de changement.

 Favoriser la communication entre les différents intervenants d’une

équipe.

 Évaluer les changements et les résultats de l’intervention.

 L’éco-carte de Dave :

Cours 4 Itinérance, prostitution et exclusion. Comment intervenir en marge

En sociologie, la marginalité. Peut se définir comme « un état dans lequel se

trouvent des individus, regroupés ou non, qui fonctionnent en dehors des

normes ou des valeurs sociales reconnues par un groupe, une société ». En

ce sens, plusieurs sociologues considèrent que la marginalité est une forme

de déviance sociale. En effet, la personne qui s’écarte d’une norme juridique

est déviance et, plus spécifiquement, délinquante. Mais lorsqu’une personne

s’écarte d’une norme sociale qui ne fait pas l’objet d’une norme juridique,

elle est plutôt qualifiée de marginale.

Les populations marginalisées regroupent habituellement les chômeurs, les

assistés sociaux, les utilisateurs de services de santé mentales, les itinérants,

les jeunes de la rue, les travailleurs du sexe, les personnes qui vivent avec le

sida, etc. Ces groupes sociaux, qui sont à l’écart des valeurs et des normes

dominantes, se situent en marge de la société.

Il y aura 3 formes de marginalité traitées dans ce cours. Celles ci sont très

présentes dans notre société et en tant qu’intervenant, nous devons y être

sensibilisés :

1 .L’itinérance : L’illustration la plus extrême de la marginalité. Processus de

désaffiliation sociale. L’itinérance a plusieurs visages ; des hommes qui

sortent de prison, des autochtones, des femmes, des jeunes, etc. Il y a

itinérance permanente ou chronique, occasionnelle ou cyclique.

L’itinérance résulte d’un processus d’exclusion à travers une série d’inégalités

qui s’additionnent ; autant des facteurs individuels (personnels) que

institutionnels et structurels. On compte parmi ces facteurs on note les

problèmes de santé mentale, les dépendances, les antécédents criminels,

l’enfance, etc. Certains facteurs circonstanciels (évènements de vie) peuvent

également précipiter le passage à la rue (perte d’emploi, séparation, etc).

2. La prostitution : Certains disent que c’est un problème social, ainsi que les

prostituées seraient des victimes des structures économiques patriarcales.

D’autres affirment que c’est un choix et que c’est seulement un métier

stigmatisé.

3. Le phénomène trans : Ce phénomène réfère à des personnes qui

« s’identifient à un genre ou un sexe différent de celui qui leur a été attribué

socialement, et qui souhaitent, à différent degrés, pouvoir vire dans le genre

ou le sexe auquel ils s’identifient. » Le registre médical et le DSM V

reconnaissent le phénomène trans comme une identification pathologique

et une maladie (dysphorie du genre). D’une autre part, le registre social

défend le pluralisme du genre et considère que le phénomène est un mode

d’identification normal. Selon cette vision, la souffrance n’Est pas d’origine

individuelle, mais plutôt d’origine sociale. La réflexion est davantage centrée

sur les causes structurelles et sociales de cette souffrance. On parle alors de

souffrance sociale, de discrimination et d’exclusion.

La marginalité, un phénomène relatif

Préjugé : Au plan individuel, le modèle PCS suppose de refuser les étiquettes

négatives. Par exemple, dans le cas de Jena, il s’agirait de refuser de s’en

tenir au diagnostic de la dysphorie du genre. Le travailleur social poursuivrait

plutôt sa réflexion en s’intéressant davantage aux causes structurelles et

sociales qui auraient amené Jean à se retirer socialement et à développer

des symptômes dépressifs. Plutôt que de percevoir les difficultés de Jean

comme étant de nature naturelle (maladie), elles seraient plutôt associées à

de causes externes. Le problème serait donc issu des réactions de son

entourage, de son milieu familial et social, voir de la société dans son

ensemble. Plus concrètement, chercher à confronter les préjugés et les

attitudes discriminatoires auxquelles la personne est confrontée sur le plan

personnel. Également intervenir auprès des parents afin de déconstruire les

préjugés et les outiller.

Culture : Au plan culturel, le travailleur social anti-oppressif doit être

conscient que les comportement typiques et atypiques quant au genre sont

construits socialement et varient d’une période à l’autre, d’une culture à

l’autre et même d’une classe à l’autre.

L’intervention de groupe peut aider le développement de l’empowerment

d’une personne en la réunissant avec d’autres jeunes qui vivent de

l’oppression.

La structure et les divisions sociales : Au plan structurel, le travailleur social

anti-oppressif a un rôle à jouer afin d’entrainer des changements dans les

structures, les institutions et les pratiques sociales. Il s’inscrit alors dans une

logique de transformation sociale, qui implique une mobilisation afin de

dénoncer et de résister aux différentes formes d’oppression. Par exemple,

travailler avec les écoles pour un programme de sensibilisation.

Question: Sivousconsidérezquelaprostitutionestunmétierstigmatisé,voussituez-vous dansuneperspectivedéterministedeladéviance?Justifiezvotreréponse. Sachantquelastigmatisationestlerésultatd'unétiquetage,jenecroispasquesijeconsidèrequela prostitutionestunmétierstigmatisé,jemesituedansuneperspectivedéterministedeladéviance.En effet,celainsinueraitquecen'estqu'unmétiercommelesautres;aumêmetitrequebarmaidou secrétaire,alors que d'affirmerque mon avis se situe dans une perspective déterministe de la déviancereviendraitàdéclarerquelaprostitutionestuncomportementdéviant;soittoutlecontraire. Lastigmatisation estunphénomènededésignation,decatégorisationetd'étiquetagefaitparles membre d'une société,tandis que la théorie du déterminisme s'applique plutôtaux facteurs biologiquesoupsychologiques(... centréesurlesanomaliesindividuelles ),lemilieusocialoufamilial (... centrées surle milieu social), ou encore les inégalités sociales (...centrée surles inégalités sociales).

Cependant,sansvouloiraffirmerquelaprostitutionestuncomportementdéviant(étantdonnéma positionquisoutienquecen'estquestigmatisé),sijeconsidèrequelaprostitutionn'estseulement qu'unmétierstigmatisé,jepeuxtoutdemêmeadmettrequejemerapprocheplusdelaperspective dulibre-arbitre.Eneffet,seloncelle-ci,unepersonnequipratiquelaprostitutionauraiteffectuéune sorte de calculeffort-gain etauraitconclu que c'étaitsa meilleure option ;ce qu'un individu se prostituantaprobablementfait(àmoinsd'yêtrecontrainsparuntier).

EXERCICESENLIGNE:

Question: Nommezetexpliquezuneparticularitérégionalepourchacunedeces problématiques(itinéranceetprostitution).

Itinérance:

Lesparticularitésderégionquantàl'itinérancesontd'abordquecontrairementàdanslesgrands centres.Ilyabeaucoupmoinsdegensdanslesrues(parexemplelanuit),ouqui"quêtent".Lesgens sontplusdansdesappartementsprivésoufontdu couchsurfing, grâceaufaitquelesgensse connaissentplusicivuquec'estpetit.Lesgensnesontdoncpassans-abris,maissontsansdomicile fixe.Nousavonségalementbeaucoupmoinsderessourcesquantàl'hébergement,enplusdufait qu'ilyaitdesrestrictionsquandàquipeutyentreretprofiterduservice.

Prostitution:

Enrégion,toutcommel'itinérance,laprostitutionestplus cachée qu'ailleurs,soitdanslesgrandes villes.Onvoiteneffet,rarementdefillesquifont letrottoir àproprementparler , maisplutôtdesfilles quisontdansdesagences,dessalons,deséchangesdeservices,etc.Danslesgrandscentreilya cesélémentsaussi,maisc'estplusvisible.

Pourlesdeuxproblématiques,ilyaégalementplusdepersonnesicil'étéquel'hiverpuisquenotre climatnepermetpasd'êtredeshérostoutlanuitetnousn'avonspasautantderessourcesquedans lesgrandscentres.

Cours 5 Les agresseurs sexuels : aspects théoriques et cliniques

1. La problématique de l’agression sexuelle

 Définition relative dans le temps et l’espace. Par exemple, avant, une

agression sexuelle DEVAIT avoir eu pénétration pour être considérée

comme telle devant la loi : mais plus maintenant. Avant lorsque

c’était intra mariage c’était toujours consenti, plus maintenant. C’est

aussi relatif dans l’espace car ça dépend des pays, cultures…mariages

arrangés…

 Définition légale : Emploi de la force dans un contexte sexuel sans le

consentement de la personne.

 Peut importe le niveau d’infraction, en intervention on se concentre

sur comment la personne se sent.

 Définition gouvernementale (Québec) : Un geste à caractère sexuel,

avec ou sans contact physique, commis par un individu sans le

consentement de la personne visée, ou dans certains cas,

 Le trouble fétichiste

 Le trouble frotteuriste

 Le trouble masochiste sexuel

 Le trouble sadique sexuel

 Le trouble de travestissement fétichiste

 Le trouble pédophilique

 Différents termes en fonction de l’âge de l’enfant : Népiophilie (0-

mois), infantophilie (1-6 ans), Pédophilie (enfants prépubères ou en

début de puberté : environ 6-12 ans), hébéphilie (pubères : environ

12-14 ans) et éphébophilie (adolescents : environ 14-18 ans).

 Délinquance sexuelle ≠ Déviance sexuelle -> agresseur vs traversti

(par exemple)

 3 enjeux liés à la définition de la pédophilie : La personne pédophile

a-t-elle nécessairement un intérêt préférentiel pour des enfants?

 La personne a-t-elle toujours des contacts sexuels avec des enfants

 La personne ressent-elle un malaise ou une souffrance par rapport

à ses rapports sexuels avec des enfants?

 Certains auteurs préfèrent ignorer le diagnostic de pédophilie et

utiliser le terme « agresseurs sexuels d’enfants ».

 Les facteurs de risque et de protection associés avec l’AS : Individuels

(dynamiques et statiques), relationnels (habiletés sociales,

isolement…), communautaires et sociétaux.

 2 principales formes d’AS :

 Les AS extrafamiliales de femmes adultes : 3 processus de passage à

l’acte :

 Les agressions sexuelles d’enfant : Intrafamiliale (=inceste) et

extrafamiliale.