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MICROionengestÉantsCétudiOpourNionOroductM IntIE Chapitre 1 – Les gains à l’échange

Plan de la séance

• Échange, utilité et valorisation

• Un acheteur – un vendeur

• Gains à l’échange

• Conditions d’efficacité

• Discussion : valorisation ou valeur?

La notion d’utilité

L’utilité représente la satisfaction qu’un individu

retire d’une activité.

Avantages de cette notion :

• (^) Tient compte du contexte (recevoir un montant

d’argent donné – 100 $ par exemple – peut

apporter une satisfaction différente selon qu’on

soit riche ou pauvre)

• (^) Ne tient pas uniquement compte de l’argent (par

exemple, un travail moins payant, mais plus

plaisant, peut générer davantage d’utilité)

Inconvénient : Difficile/impossible à mesurer

La valorisation de l’acheteur

• (^) Définition : V = montant maximal qu’un acheteur est

prêt à payer pour obtenir un objet donné

• (^) C’est une représentation monétaire, et donc

mesurable, de l’utilité

• (^) Pas une notion absolue: on parle de la valorisation

“d’un objet pour quelqu’un”

• (^) Terminologie alternative: « consentement à payer »

Échange: cas d’un seul objet

• (^) Nécessite C ≤ V
• (^) Le prix d’échange, P, doit être tel que :

C ≤ P ≤ V

• (^) Si P > V, l’acheteur refusera d’acheter
• (^) Si P < C, le vendeur refusera de vendre
• (^) « C ≤ P ≤ V » est une condition de libre échange :

aucun des deux individus ne peut être forcé à échanger

Distribution des gains à l’échange

• (^) (1) Gain (ou surplus) pour l’acheteur = V – P
• (^) (2) Gain (ou surplus) pour le vendeur = P – C
• (^) (3) Gain total à l’échange = V – C (indép. de P !) 0 C P V $

La valorisation totale de l’acheteur

• (^) Valorisation totale : V(q) = consentement à payer

pour l’obtention de q unités du bien.

 Exercice 1.1. On considère un acheteur ayant

pour valorisations totales :

V(1) = 11 $, V(2) = 19 $, V(3) = 26 $, V(4) = 32 $, V(5) = 36 $

En supposant que le prix unitaire du bien soit de 9$,

en achètera-t-il deux unités?

La valorisation marginale de l’acheteur

• (^) Valorisation marginale: Vm(q) = V(q) – V(q-1) c’est le consentement à payer pour l’obtention d’une unité supplémentaire du bien. La valorisation marginale de notre acheteur prend les valeurs suivantes:
• (^) Vm(1) = V(1) – V(0) = 11 $
• (^) Vm(2) = V(2) – V(1) = 8 $
• (^) Vm(3) = V(3) – V(2) = 7 $
• (^) Vm(4) = V(4) – V(3) = 6 $
• (^) Vm(5) = V(5) – V(4) = 4 $

Graphiquement (suite)

$/unité q Vm(q) 1

Aire = V(3) = 11

• 8 + 7 = 26 $

Coût total et coût marginal du vendeur

• (^) Coût total: C(q) = consentement à recevoir en

échange de q unités du bien.

• (^) Coût marginal:

Cm(q) = C(q) – C(q-1)

C’est le consentement à recevoir pour un vendeur

en échange d’une unité supplémentaire du bien.

Coût marginal

Le coût marginal de notre vendeur prend les valeurs

suivantes:

• (^) Cm(1) = C(1) – C(0) = 1 $
• (^) Cm(2) = C(2) – C(1) = 2 $
• (^) Cm(3) = C(3) – C(2) = 4 $
• (^) Cm(4) = C(4) – C(3) = 5 $
• (^) Cm(5) = C(5) – C(4) = 5 $

Il vendra exactement deux unités. On remarque que le

raisonnement à la marge permet d’obtenir le profit le

plus élevé possible.

Graphiquement

$/unité q Cm(q) 1

Gains à l’échange

$/unité q Cm(q) 1

Vm(q) Aire = gains totaux quand q = 3

Existe-t-il un nombre optimal d’unités que l’acheteur et le vendeur peuvent échanger?

• (^) Définition (Pareto) : Une situation est efficace s’il

est impossible d’augmenter le bien-être d’un

individu sans détériorer celui d’un autre.

• (^) En particulier, s’il existe des échanges

mutuellement avantageux inexploités, on n’est

pas en situation d’efficacité