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L’environnement n’est pas que l’environnement économique
Pour qu’une organisation ait du succès, soit légitime et ne disparaisse pas, il importe qu’elle
puisse bien lire les exigences de son environnement global et d’affaires.
Table des matières
3.1 L’environnement global...................................................................................................................... 2 3.1.1 Les normes sociales...................................................................................................................... 2 Le travail : code du travail................................................................................................................. 2 Les interactions : chartre des droits et libertés................................................................................. 3 3.1.2 Les contextes sociétaux................................................................................................................ 4 Les grandes tendances : la refondation du management.................................................................. 5 L’analyse des contextes : le PESTEL.................................................................................................. 5 3.2 L’environnement d’affaires................................................................................................................. 6 3.2.1 Les concurrents............................................................................................................................ 6 3.2.2 Les parties prenantes................................................................................................................... 6
3.1 L’environnement global
3.1.1 Les normes sociales
Le travail : code du travail Les normes légales Les normes sociales relatives au travail que doivent respecter les organisations sont largement codifiées par des lois. Ces normes couvrent un très large éventail de pratiques qui vont des congés à respecter jusqu’aux pratiques de fin d’emploi, en passant par les pratiques en matière de rémunération, de gestion des horaires de travail, de harcèlement… L’éventail de normes légales est, en quelque sort, le minimum à respecter pour qu’une organisation soit reconnue comme étant légitime. Le gestionnaire doit les connaître et adapter en conséquence ses pratiques en matière de gestion du travail. Toutefois, cela ne suffit pas à assoir complètement la légitimité d’une organisation, car au-delà des normes légales il y a aussi des normes coutumières dont le respect permet d’accroître la légitimité de l’organisation et de sa gestion. Le travail motivant Le territoire des normes coutumières est mouvant, c’est le territoire des mentalités, des croyances, de valeurs, de façons de penser qui font dire aux uns et aux autres qu’une pratique est légitime ou non. Il a été prouvé que le travail n’est pas une activité parmi tant d’autres, par le travail nous cherchons à assurer notre subsistance, mais nous tentons aussi de nous réaliser et de donner un sens à notre vie. Le travail est donc aussi un objet de motivation et il se décompose en deux catégories de facteurs, à savoir les facteurs de base, couvert par les normes légales, et les facteurs qui sont considérés comme porteur de motivation au travail et pour lesquels les normes sociales sont mouvantes. Néanmoins, la société est toujours en quête d’innovation et de changement donc, même si certains gestionnaires peinent à mettre en place les normes légales et le travail motivant, d’autres redéfinissent déjà la réalité du travail. Dans certaines organisations de nouvelles normes prennent formes comme le travail collaboratif ou encore le travail créatif. Le travail collaboratif Dans le cadre du travail collaboratif, les normes sociales traditionnelles volent en éclats. En effet, il n’y a pas de division formelle du travail, pas de hiérarchie , le travail individuel s’éclate au profit de travail collectif et les technologies de l’information servent de médiateur entre tous les acteurs que réunit le projet collaboratif. A la base de tous les projets collaboratifs, il y a toujours des normes sociales qui mettent la collaboration en avant. Comme la collaboration dans la réalisation d’un projet, l’organisation du travail en séquence parallèles, le partage des connaissances, la primauté de l’œuvre collective sur la reconnaissance individuelle, l’autonomie dans le travail… Le travail collaboratif tranche très nettement avec la réalité de la plupart des organisations. Peu à peu cependant, ce monde encore très largement parallèle émerge dans le paysage économique et se présent comme l’un des vecteurs de transformation de la réalité des organisations. Il se fraye d’ailleurs déjà un
Il n’existe toujours pas de normes sociales fixes et de techniques universelles pouvant garantir le mieux vivre interculturel. La seule certitude qui s’impose est que le déni de la réalité interculturelle des organisations n’est pas vecteur de mieux vivre ensemble et n’assure pas la légitimité des organisations. L’intergénérationnel Plusieurs générations se côtoient au sein des organisations et toutes n’ont pas les mêmes attentes au regard du travail qu’en termes de gestion. Le management doit donc ajuster ses pratiques en fonction des attentes des différentes générations. Malgré tout, les générations partagent certaines valeurs sur lesquels le gestionnaire doit essayer de s’appuyer.
3.1.2 Les contextes sociétaux
Les grandes tendances : la refondation du management Politique : les enjeux changent, l’état va perdre de plus en plus de rôles au profit des organisations. Les gestionnaires seront plus que jamais jugés sur leurs capacités à réaliser le bien commun, à concilier les exigences contradictoire des uns et les espoirs flous des autres. La nouvelle réalité politique implique donc une sérieuse refondation du management et il est clair que c’est un très sérieux défi à relever. Technologique : Les gestionnaires doivent aussi appendre à composer avec la nouvelle réalité technologique dans laquelle les objets techniques, tel l’internet des objets, paraissent être au centre des relations sociales et acquérir le statut d’indispensables alliés des humains. Les nouvelles technologies ouvrent donc de nouveaux horizons. Economique : La nouvelle réalité économique prend de plus en plus la forme d’une économie numérique, créative, financiarisée, globalisée et fondée sur une consommation devenue débridée. Avec la mondialisation l’environnement économique change, des investisseurs atomisés prennent peu à peu le relai des propriétaires et redéfinissent le rôle de gestionnaire. La mondialisation implique certes une multiplication exponentielle de la demande mais c’est aussi une croissance tout aussi exponentielle de la concurrence à laquelle les gestionnaires devront s’adapter. L’analyse des contextes : le PESTEL Politique : les politiques économiques, sociales, budgétaires, fiscales, culturelles… Economique : le marché de la consommation, le marché des capitaux, du travail, le PIB, les cycles économiques… Socioculturel : la démographie, la structure sociale, les modes de vie, l’éducation, la culture… Technologique : les innovations, les technologies, les sciences, la R&D… Ecologique : les ressources naturelles, le territoire, l’écosystème, la vie… Légal : les lois, le droit du travail, le droit administratif… Pour ne pas se perdre dans un décodage sans fin des contextes, les gestionnaires doivent centrer leur attention sur les principales tendances susceptible d’affecter directement l’organisation. Il importe surtout de savoir lire le croisement entre tendances de la société de façon à concevoir en conséquence les moyens à mettre en œuvre pour y faire face. Identifier les tendances générales permet donc d’orienter l’action administrative.
